Reuters a rapporté que les chefs tribaux de la bande de Gaza refusent de s’engager dans le plan israélien de gestion de la bande après la guerre, qui repose sur « la coopération avec des familles locales influentes ».
L’agence a indiqué que la question de savoir qui reprendra l’administration de la bande de Gaza après la fin des combats représente « le prochain casse-tête d’Israël », expliquant que « les responsables israéliens tentent de tracer une voie pour le lendemain de la guerre, tandis que les États-Unis cherchent à trouver un rôle à jouer pour l’Autorité palestinienne dans la bande de Gaza ».
Et de souligner: « l’un des piliers fondamentaux du plan israélien est la formation d’une administration civile alternative qui inclut des partis palestiniens locaux, qui ne font pas partie de l’autorité existante, et qui sont prêts à travailler avec Israël ».
Dans le même contexte, l’agence a cité Michael Milstein, ancien colonel du renseignement militaire israélien, reconnaissant « qu’il n’y a pas de vide de pouvoir dans la bande de Gaza, où le Hamas reste la force dominante ».
Il convient de noter que le commissaire général de l’Autorité suprême des tribus palestiniennes de la bande de Gaza, Akef Al-Masry, a affirmé il y a quelques jours que « les tribus contrecarreront les projets de Netanyahu au cours de la période à venir, tout comme elles ont contrecarré les projets israéliens au cours des neuf derniers mois de guerre contre la bande de Gaza ».
Cela s’est produit après que Netanyahu ait reconnu l’échec de son plan, qui stipulait que les familles et les clans palestiniens dirigeraient la bande de Gaza à la place du Hamas, de sorte que les tribus ont souligné qu’elles » ne sont pas une alternative aux factions de la résistance palestinienne, mais plutôt un partenaire dans la lutte avec elle, malgré leurs diverses orientations politiques et intellectuelles ».
Source: Médias