Après avoir été démis de ses fonctions, le désormais ex-directeur du FBI, James Comey, a été soutenu par deux personnalités peu suspectes de sympathies envers la police fédérale américaine : les lanceurs d’alerte Edward Snowden et Julian Assange.
Le 10 mai, le lanceur d’alerte et ancien employé de la NSA, Edward Snowden, a accusé l’administration américaine d’interférer politiquement dans le travail du FBI en limogeant son directeur, James Comey.
«Mettons de côté la politique : tous les Américains devraient condamner une telle interférence politique dans le travail du Bureau», a-t-il tweeté.
«Ce directeur du FBI a cherché à me mettre en prison durant des années à cause des mes activités politiques, alors si je peux m’opposer à son renvoi, vous le pouvez», a-t-il ajouté.
Le fondateur de WikiLeaks a quant à lui saisi l’occasion d’offrir un emploi à l’ex-directeur du FBI, «afin de [lui] permettre d’enquêter convenablement sur le gouvernement».
Julian Assange a aussi affirmé que l’une de ses sources au FBI lui avait assuré que l’institution allait maintenant «commencer à fuiter comme les chutes du Niagara».
«Le limogeage de Comey sera une aubaine extraordinaire pour la transparence si ses soutiens font fuiter des éléments et si l’administration fait des contre-fuites. Se présentera-t-il en 2020 ?», a-t-il ajouté.
Accusée par l’opposition de vouloir étouffer l’enquête du FBI sur la prétendue ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine, l’administration Trump a balayé cette assertion.
La conseillère de Donald Trump, Kellyanne Conway, a déclaré à la presse : «Cela n’est pas lié à la campagne présidentielle qui a eu lieu il y a six mois. La décision du président est tout à fait censée car le directeur du FBI a perdu sa confiance.»
La raison officielle de ce limogeage est la mauvaise gestion par James Comey de la fin de l’enquête sur les emails d’Hillary Clinton.
Le président lui reproche de n’être pas digne de confiance, après qu’il a recommandé d’abandonner les poursuites visant l’ancienne secrétaire d’Etat de Barack Obama, en été 2016, avant la fin de l’enquête.
Source: RT